Biographies

Sara Alonso Gómez

Sara Alonso Gómez est chercheuse en histoire de l’art et commissaire d’exposition. Membre du Centre d’Études et de Recherches Interdisciplinaires en Lettres, Arts et Cinéma de l’Université de Paris (Diderot), elle a été boursière annuelle au Centre allemand d’histoire de l’art – DFK Paris en 2019-20. Ses travaux scientifiques et curatoriaux portent sur la question de la « désobéissance artistique » et de ses formes d’existence aujourd’hui face aux injonctions de l’ère globale. Commissaire de nombreuses expositions (Amérique Latine, Europe et Moyen-Orient), elle est co-commissaire de Yango II, la deuxième édition de la Biennale d’art contemporain de Kinshasa (RDC).

ContributionsContre-visualités. Tactiques artistiques contemporaines à l’ère des nouveaux médias ●Introduction : Imaginaires

François Aubart

François Aubart enseigne l’histoire et la théorie de l’art à l’ENSBA Lyon. Il a organisé plusieurs expositions dont les plus récentes sont : De toi à la surface (Le Plateau/FRAC Île-de-France) : L’appropriationniste (Contre et avec) et Joe Scanlan, Classism (Villa du Parc). Il a récemment contribué aux recueils suivants : Pierre Paulin (éd.), Oom oom, umh umh ; Garance Chabert et Aurélien Mole (éd.), Les iconographes : Remi Parcolet (éd.), Post Display : Thomas Golsenne et Chloé Maillet (éd.), Images émancipatrices. Avec Benjamin Seror, il a créé Les Mots Bleus, un programme de lectures, par des personnes attablées dans les bars, de textes d’artistes (Biennale de Belleville, Le Printemps de septembre à Toulouse, A Step too Far à Bruxelles). Début 2019, il a soutenu sa thèse de doctorat, « Pratiquer sans permis : La “Pictures Generation” et le contrôle des représentations (1977-1986) ».

ContributionUne galerie de personnages. Les stéréotypes et leur manipulation à New York à la fin des années 1970 ●Introduction : Imaginaires

Juliette Bessette

Juliette Bessette est doctorante en histoire de l’art à Sorbonne Université (Centre André Chastel). Elle travaille sur l’impact des développements technoscientifiques de l’après Seconde Guerre mondiale sur la création artistique d’alors et sur le phénomène de naissance à cette période d’une conscience environnementale dite globale. Elle est chargée de cours en art du XXe siècle et en art contemporain à l’École du Louvre.

ContributionDe l’autre côté du miroir. La conquête de la pensée par les techno-imaginaires ●Introduction : Imaginaires

Samuel Bianchini

Samuel Bianchini est artiste et enseignant-chercheur. Ses réalisations mettent en œuvre des opérations physiques, esthétiques autant que symboliques, en contexte, en public et en temps réel, nous incitant à contempler, à réfléchir autant qu’à agir. Soutenant le principe d’une « esthétique opérationnelle », Samuel Bianchini interroge les rapports entre nos dispositifs technologiques et nos modes de représentation et d’opération impliquant de nouvelles formes d’expériences esthétiques, d’organisations sociopolitiques et de rapport à l’environnement. Pour cela, il collabore avec des scientifiques et des laboratoires de toutes disciplines. Il est enseignant-chercheur à l’École des Arts Décoratifs (EnsAD – Université PSL) où il dirige le groupe de recherche Reflective Interaction d’EnsadLab (laboratoire de l’EnsAD) : il occupe la Chaire Arts et sciences mise en place avec l’École polytechnique et la Fondation Daniel et Nina Carasso. www.dispotheque.org | http://reflectiveinteraction.ensadlab.fr

ContributionDatarase. Installations artistiques en circuit fermé et circuits courts écologiques, comment et pourquoi court-circuiter les dispositifs numériques ?

Alan Butler

Alan Butler is an artist living and working in Dublin. Educated at the National College of Art and Design, Dublin, and LASALLE College of the Arts, Singapore, he works across a range of media to explore digital cultures and video games. His work has been exhibited widely in museums, galleries, and arts festivals around the world, and is part of many collections, including the Irish Museum of Modern Art, the National Gallery of Ireland, and the Arts Council of Ireland. He is part of the multidisciplinary collective Annex, which will represent Ireland at the Venice Biennale of Architecture 2021.

ContributionLe Moment Fabriqué

Fleur Chevalier

Fleur Chevalier est docteure en esthétique, sciences et technologies des arts. Fleur Chevalier vient de soutenir une thèse intitulée « Formater pour mieux régner : vidéastes et performers à l’épreuve de la télédistribution en France, 1975-1998 », retraçant l’histoire des pratiques vidéographiques et cathodiques à la télévision française. Elle a publié plusieurs textes dans le cadre de ses recherches, notamment sur l’œuvre de Robert Cahen et sur « Salvador Dalí et la télévision française » (Revue de l’art, n° 183, 2014). Elle a aussi co-organisé les journées d’étude Du studio au plateau de télévision : appropriations, détournements et réinterprétations par les artistes tenues à l’INHA en juin 2013.

ContributionL’image débridée. L’expérimentation audiovisuelle et la télévision en France (1961-1992)

Marie-Laure Delaporte

Marie-Laure Delaporte est docteure en histoire de l’art contemporain, diplômée de l’Université Paris Nanterre, elle est l’auteure d’une thèse intitulée « L’artiste à la caméra : hybridité et transversalité artistiques (1962-2015) », soutenue en décembre 2016. Elle a mené ses recherches postdoctorales dans le cadre du sujet annuel (2019-2020) Les Arts et les Nouveaux Médias au Centre allemand d’histoire de l’art – DFK Paris. Elle est enseignante en histoire de l’art à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne et à l’Université Paris Nanterre, et elle enseigne également l’anglais à l’Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines.

ContributionsLa réalité peut-elle être virtuelle ? L’art dans une bulle ●Art et réalité virtuelle : présence, illusion et scénographie. Dialogue entre Judith Guez et Marie-Laure Delaporte.  ●Introduction : Expériences

Judith Guez

Judith Guez est artiste et chercheuse en art numérique : elle a obtenu son doctorat dans le cadre du laboratoire INREV (Images Numériques et Réalité Virtuelle) de l’université Paris 8. Ses recherches traitent de la compréhension et de la création d’illusions entre le réel et le virtuel en utilisant plus particulièrement des procédés de réalité virtuelle et mixte. Elle développe ses œuvres selon une dynamique multidisciplinaire et collective. Judith Guez est également directrice du festival Recto VRso qui a lieu annuellement dans le cadre du salon Laval Virtual et qui est dédié aux arts de réalité virtuelle et mixte.

ContributionArt et réalité virtuelle : présence, illusion et scénographie. Dialogue entre Judith Guez et Marie-Laure Delaporte

André Gunthert

André Gunthert est maître de conférences à l’EHESS. Historien des cultures visuelles, il est spécialiste de la photographie, de l´édition illustrée et des nouveaux médias. Fondateur de la revue Études photographiques (1996-2017), animateur du Laboratoire d’histoire visuelle contemporaine (Lhivic, 2005-2016) et du média scientifique collaboratif Culture Visuelle (2009-2014), ses travaux récents portent sur les usages sociaux des images, l’histoire des images d’information, et la théorie du récit visuel. Observateur de la transition numérique, il a décrit le nouveau partage des images et leurs usages conversationnels (L’Image partagée. La photographie numérique , Textuel, 2015). Son blog de recherche, L’image sociale, propose une extension publique de ses séminaires de recherche.

ContributionÀ la poursuite de l’influence, mythologie des mass media ●Introduction générale : Répondre au défi des arts médiatechniques

Claus Gunti

Claus Gunti est historien de l’art et enseigne à l’École cantonale d’art de Lausanne. Il a obtenu sa thèse de doctorat à l’Université de Lausanne et a été chercheur boursier à la Universität der Künste à Berlin et au Centre allemand d’histoire de l’art – DFK Paris. Ses recherches portent sur l’histoire des images numériques et plus généralement sur les enjeux des nouvelles technologies dans les pratiques artistiques contemporaines. Il est l’auteur d’une trentaine d’articles sur la photographie et l’art contemporain suisse. En 2020, il a publié la monographie Digital Image Systems. Photography and New Technologies at the Düsseldorf School, ainsi qu’une Introduction à l’étude des cultures numériques, coédité avec Raphaël Baroni.

ContributionExposer l’art technologique durant le confinement : esquisse d’une typologie de nouvelles formes de médiation interactives ●Introduction : Expériences

Thomas Kirchner

Thomas Kirchner a étudié l’histoire de l’art, l’histoire et la philosophie à Bonn, Berlin et Paris. Il a obtenu son doctorat à la Rheinische Friedrich Wilhelms Universität de Bonn, avant de devenir maître de conférences à la Freie Universität Berlin, où il a soutenu sa thèse d’habilitation. Appelé à la chaire d’histoire de l’art moderne et contemporain de la Ruprecht-Karls-Universität de Heidelberg en 1999, il changea en 2002 pour la chaire d’histoire de l’art de la période moderne de la Goethe-Universität Frankfurt am Main. Professeur invité dans des universités d’Europe et d’Amérique du Nord, membre de divers conseils scientifiques, il est le directeur du Centre allemand d’histoire de l’art – DFK Paris (fondation Max Weber) depuis le 1er février 2014.

ContributionAvant-Propos : Nouveaux médias. Mythes et expérimentations dans les arts

Ariadna Lorenzo Sunyer

Ariadna Lorenzo Sunyer est doctorante en cotutelle de thèse à l’Université de Lausanne et à l’Université de Girona (Espagne). À travers différents cas d’études, sa thèse analyse le rôle de la conférence d’artiste invité dans le développement de la production, de la circulation et de la transmission de l’art aux États-Unis entre les années 1930 et 1970. Elle a également collaboré dans l’organisation de multiples expositions en Suisse et en Espagne et elle est membre de différents projets de recherche espagnols et européens.

ContributionHomes for America et Hotel Palenque : diapositive, oralité et circulation des images chez Dan Graham et Robert Smithson

Caroline Marié

Caroline Marié a étudié l’histoire de l’art, l’archéologie et les lettres modernes aux universités de Heidelberg, Le Mans et Rennes. Elle a poursuivi sa formation avec un Master international en histoire de l’art et muséologie à l’École du Louvre de Paris et à l’Université de Heidelberg durant lequel elle a rédigé un mémoire sur Wassily Kandinsky et la photographie. Entre 2016 et 2019, elle a occupé le poste de collaboratrice scientifique chargée des relations internationales à l’institut d’histoire de l’art de l’Université de Heidelberg. Elle y a commencé en parallèle une thèse de doctorat, sous la direction du Professeur Henry Keazor. Intitulée « Photographie et film : les préférences et stratégies médiatiques de Wassily Kandinsky », cette thèse est consacrée plus largement aux rapports qu’a entretenus le peintre avec les médias photographique et cinématographique.

ContributionWassily Kandinsky et les images en mouvement. Un spectateur participatif du cinéma expérimental à Hollywood ●Introduction : Expériences

Julie Martin

Julie Martin est docteure en sciences de l’art. Ses recherches portent sur les pratiques artistiques documentaires et les relations entre création artistique et politique à l’ère des images fluides. Elle est actuellement chercheuse au sein du LESA (Université Aix – Marseille) et affiliée à LLA-CREATIS (Université Toulouse – Jean Jaurès). Elle participe au programme de recherche Images en transit. Elle est l’autrice de plusieurs articles parus dans des revues académiques et des ouvrages collectifs. Parallèlement à ses activités universitaires, elle est critique d’art et commissaire d’exposition. www.julie-martin.fr

ContributionsContre-visualités. Tactiques artistiques contemporaines à l’ère des nouveaux médias ●Introduction : Imaginaires

Adeena Mey

Adeena Mey is a researcher and curator. He has published extensively on the intersections of experimental film, exhibition history, and cybernetics, as well as on Southeast and East Asian contemporary art. His curatorial projects include VideoArt Festival Locarno: A Prospective (with François Bovier, 2019), Elisarion, Minusio, and Neo Geography I&II (with Kyung Roh Bannwart, 2017), Centre d’art Neuchâtel and Post Territory Ujeongguk, Seoul. He is managing editor of Afterall journal, based at Central Saint Martins in London, and a lecturer at the École cantonale d’art de Lausanne.

ContributionExhibitionary Feedback. On Cybernetic Serendipity

Katja Müller-Helle

Katja Müller-Helle is head of the Research Centre “The Technical Image” at the Hermann von Helmholtz Centre for Cultural Techniques and the Department of Art and Visual History of the Humboldt University of Berlin. 2013-2019 she was a post-doctoral scholar at the Centre for Advanced Studies BildEvidenz. History and Aesthetics at the Free University of Berlin. In 2014/15 and 2018 Katja Müller-Helle was a fellow of the Volkswagen Foundation at the Getty Research Institute in Los Angeles. She is co-editor of Bildwelten des Wissens. Jahrbuch für Bildkritik. Her research covers the history and theory of photography, technical images, pictorial censorship, and historiographies of pictorial evidence.

ContributionOn the Retro-active Impact of Algorithmic Deletion on Art History

Carole Nosella

Carole Nosella est maîtresse de conférences en arts plastiques à l’Université Jean Monnet à Saint-Étienne. Son travail artistique et théorique porte sur les phénomènes esthétiques produits dans le contexte d’une fréquentation assidue des écrans. Elle est l’auteure d’une thèse intitulée « Expérimenter les dispositifs écraniques, une esthétique du déplacement » dirigée par Christine Buignet, ainsi que de nombreuses publications. Elle a notamment codirigé la publication du numéro 7 paru en 2019 de la revue Réel Virtuel, « Images en transit : trajectoires et réarticulations ».

ContributionLueur des images, chaleur des écrans, à propos d’imprégnation médiaticotechnique

Marie-Madeleine Ozdoba

Marie-Madeleine Ozdoba est chercheuse en études visuelles et conseillère scientifique au Centre allemand d’histoire de l’art – DFK Paris, où elle a coordonné le programme de recherche du sujet annuel 2019-2020 Les arts et les nouveaux médias (XXe-XXIe siècle). Spécialiste des imaginaires sociaux de l'architecture moderne, elle a obtenu son doctorat en histoire et théorie des arts à l’École des hautes études en sciences sociales en 2019 et elle est l'auteure de plusieurs articles sur la culture visuelle du projet. Ses recherches actuelles portent sur le récit médiatique de l'architecture moderne en RDA et plus généralement sur les enjeux d’une reterritorialisation critique de l’histoire de l’architecture moderne à l’aune de développements propres aux pays socialistes.
picturingarchitecture.wordpress.com

ContributionIntroduction générale : Répondre au défi des arts médiatechniques

Mickaël Pierson

Mickaël Pierson est historien d’art. Il a soutenu sa thèse, « De la salle obscure à l’exposition et au-delà : appropriation et réinterprétation du cinéma par les artistes plasticiens 1986-2016 », à l’Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne. Ses recherches s’intéressent à la circulation des images et des artistes entre art contemporain et cinéma. Il publie, entre autres, dans des revues scientifiques (Chimères, exPosition, L’Art même, Marges…) et il a participé aux monographies de Bill Viola (Réseau Canopé, 2016) ou de Nicolas Rubistein, Quand j’aurai du vent dans mon crâne (Liénart, 2014).

ContributionFrancesco Vezzoli : pervertir l’imaginaire global

Nelly Quemener

Nelly Quemener est maîtresse de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’Université Sorbonne Nouvelle et elle est membre du laboratoire IRMECCEN. Ses travaux en Cultural Studies portent sur l’articulation des rapports de classe, race, genre dans les représentations audiovisuelles, dans la médiatisation des mouvements sociaux et les controverses médiatiques. Elle est l’auteure de plusieurs ouvrages : Nelly Quemener, Le pouvoir de l’humour. Politiques des représentations dans les médias en France, Paris, Armand Colin, 2014 : Maxime Cervulle, Nelly Quemener, Cultural Studies : Théories et méthodes, Paris, Armand Colin, Coll. 128, 2015 : Maxime Cervulle, Nelly Quemener et Florian Vörös (dir.), Matérialismes, culture et communication. Volume 2 – Cultural Studies, théories féministes et postcoloniales, Paris, Presse des Mines, 2016 : Sarah Lécossais, Nelly Quemener (dir.), En quête d’archives. Bricolages méthodologiques en terrains médiatiques, Paris, INA Éditions, 2018.

ContributionReprésentations, performances, affects : différents prismes d’analyse des productions culturelles

Schroeter & Berger

The design firm Schroeter & Berger was founded in 2005 by Maximilian Sauerbier and Sebastian Helm at the Bauhaus-Universität Weimar. As “adherents of modernism, constructivism, the Russian avant-garde, visual poetry, Swiss objectivity, and clear typography,” they allow these stylistic methods and visual principles to inform their designs. Alongside commissions, they realize interdisciplinary and transmedial visual and audio works that they understand as relating to society. Works by Schroeter & Berger have been exhibited and discussed at festivals, on radio and television, as well as in museums and galleries. www.schroeterundberger.de

ContributionActualization / Dynamic of the Metropolis (Dynamik der Groß-Stadt, László Moholy-Nagy, 1925)

Zoe Stillpass

Zoe Stillpass is an American art historian based in Paris. She obtained her PhD in the history and theory of art from the École des hautes études en sciences sociales in Paris. Her research focuses on artistic practices that, since the late twentieth century, have called attention to nonhuman agency. In this regard, she studies the novel forms and meanings that emerge as contemporary artists adopt a nonanthropocentric point of view. She regularly contributes to international contemporary art magazines and exhibition catalogues. She also teaches the seminar History of Contemporary Ideas in the MFA program at the École cantonale d’art de Lausanne.

ContributionInterviews on a New Spatial Paradigm in the Digital Age

Morgane Stricot

Morgane Stricot est conservatrice-restauratrice d’art média-techniques au ZKM | Centre d’Art et des Média de Karlsruhe. Précédemment étudiante chercheuse en archéologie des médias dans l’unité de recherche PAMAL (Preservation & Art – Media Archaeology Lab) à l’École Supérieure d’Art d’Avignon, ses recherches portent sur les méthodes et les limites de la reconstruction médiarchéologique des œuvres d’art numériques disparues. En septembre 2020, elle intègre l’unité de recherche ÉCOLAB de l’École Supérieure d’Art et de Design d’Orléans, afin de continuer à développer ses recherches sur le tissu social intergénérationnel qui émerge lors du processus de reconstruction. Elle a rejoint le groupe artistique médiarchéologiste PAMAL_Group.

ContributionPlaidoyer pour la reconstruction médiarchéologique comme approche complémentaire de conservation des œuvres d’art média-techniques

Lisa Swanstrom

Lisa Swanstrom is the author of Animal, Vegetable, Digital: Experiments in New Media Aesthetics and Environmental Poetics (University of Alabama Press), Associate Professor of English at the University of Utah, and a co-editor of Science Fiction Studies. Her research and teaching interests include science fiction, natural history, media theory, and the digital humanities. Before joining the English Department at Utah, Professor Swanstrom was Assistant Professor of English at Florida Atlantic University, a postdoctoral research fellow at the “Humlab” research infrastructure at Umeå Universitet in northern Sweden, and the Kay Fellow in the Digital Humanities in the English Department at Brandeis University in Massachusetts. She earned her PhD in Comparative Literature at the University of California, Santa Barbara.

ContributionSentimental Nature, New Media, and the “Not-So-Pathetic Fallacy

Bruno Trentini

Bruno Trentini est maître de conférence à l’Université de Lorraine où il enseigne la philosophie de l’art. Ses recherches, menées au laboratoire Écritures, portent sur l’expérience esthétique en mettant l’accent aussi bien sur sa dimension incarnée, physiologique et écologique que sur la manière dont elle est issue d’une construction culturelle historiquement située. Ce travail est mené notamment à travers l’expérience de l’immersion, du sublime et de l’empathie dans l’art contemporain. Il est également directeur de publication de la revue Proteus – cahiers des théories de l’art.

ContributionAux bords de l’immersion. Entre esthétique de l’occultation et éthique de l’inconséquence

Marie Vicet

Marie Vicet est docteure en histoire de l’art contemporain. Elle a soutenu en 2017 une thèse de doctorat intitulée « Les artistes contemporains et le clip vidéo, de la naissance de MTV à l’apparition de YouTube (1981-2005) » à l’Université Paris Nanterre. Ses recherches actuelles portent sur l’exposition Les Immatériaux organisée en 1985 par Jean-François Lyotard et Thierry Chaput au Centre Pompidou. Dans le cadre du sujet annuel « Les arts et les nouveaux médias (XXe-XXIe siècle) » du Centre allemand d’histoire de l’art – DFK Paris pour l’année 2019-2020, elle s’est intéressée plus particulièrement à la place et à l’importance des nouveaux médias au sein de cette exposition.

ContributionÉprouver la postmodernité : entre interactivité et simulation du réel dans l’exposition Les Immatériaux (1985) ●Introduction : Imaginaires

Dork Zabunyan

Dork Zabunyan est professeur en études cinématographiques à l’Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. Il collabore à différentes revues comme Trafic, Critique ou encore Les Cahiers du MNAM. Il a récemment fait paraître Foucault at the Movies (Columbia University Press, 2018, avec Patrice Maniglier, trad. Clare O’Farrell), et son ouvrage L’Insistance des luttes – Images, soulèvements, contre-révolutions (De l’incidence éditeur, 2016) a paru en anglais sous le titre The Insistence of Struggle – Images, Uprisings, Counter-revolutions (IF publications, 2019, trad. Stefan Tarnowski). Il vient de publier Fictions de Trump – Puissances des images et exercices du pouvoir (Le Point du Jour, 2020).

Contribution L’insistance des luttes : images, soulèvements, contre-révolutions. Dork Zabunyan en conversation avec Sara Alonso Gómez et Julie Martin